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Catégorie : Vivre la ruralité

Raymond Arel 2017

22 mars 2017 Anne-Marie Dulude

Saint-David • Raymond Arel

Catégorie : Vivre la ruralité

Rencontres avec des citoyens qui ont choisi de vivre en milieu rural.

Je me suis rendue en premier lieu à Saint-David afin de rencontrer Raymond Arel, un homme qui s’est beaucoup investi politiquement comme conseiller municipal, de 1993 à 2001, puis en tant que maire de 2001 à 2013. C’est avec enthousiasme qu’il m’a fait part de son attachement profond à son coin de pays.

J’ai rapidement décelé chez lui une grande motivation à s’impliquer dans le but d’améliorer la qualité de vie dans sa municipalité et sur tout le territoire de la MRC. Le dossier environnemental concernant la protection des sols et des cours d’eau lui tenait particulièrement à cœur.

L’aventure agricole
Après avoir passé son enfance sur la ferme familiale, M. Arel a quitté Saint-David suite à son mariage pour s’installer et travailler à Drummondville d’où provenait son épouse. Bien qu’il appréciait le travail sur la machinerie lourde, il retourna dans son village natal en 1977 avec l’intention de se lancer en agriculture. Il aimait la nature et se sentait bien lorsqu’il travaillait à l’extérieur. Il dut cependant relever un énorme défi car il fallait repartir à zéro. Il devait construire sa maison et son bâtiment de ferme. Même s’il n’avait aucune connaissance dans ce domaine, il se lança dans l’élevage porcin et devint un important producteur. Aujourd’hui, il se consacre à la grande culture. Il est heureux d’être associé avec son fils qui s’occupe de l’élevage de chèvres laitières. «Il va reprendre le flambeau », s’exclame-t-il. Fier de son coin de pays

«La municipalité de Saint-David est celle qui occupe la plus grande superficie du territoire de la MRC de Pierre-De Saurel. Je ressens une grande fierté pour mon village natal auquel je suis très attaché. Vivre ici, ça signifie s’offrir une belle qualité de vie.»

Toutefois, il se désole de la démolition de plusieurs maisons et bâtiments de ferme anciens. «C’est un peu de notre histoire qui a disparu. Autrefois, il y avait un moulin à eau au village pour moudre le grain et carder la laine. Il y avait aussi une briqueterie. Ça a été détruit durant la génération de mon père. Il a déjà même été question de fermer l’école. Je me
suis beaucoup battu pour la conserver.
Je suis très heureux qu’elle soit encore
là aujourd’hui.»

Un endroit accueillant
M. Arel apprécie la mentalité des gens de Saint-David qu’il dit très ouverts.

«Lorsque j’étais enfant, tout le monde se connaissait. Nous étions tous plus ou moins apparentés. De nos jours, plusieurs personnes viennent de l’extérieur de la municipalité, mais elles se sentent très bien accueillies par les gens de la place.»

De plus, il indique que la vie sociale est très présente et le taux de participation aux différentes activités proposées est excellent.

Raymond Arel

Photo : Philippe Manning

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À propos de l'auteur

Anne-Marie Dulude

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